Par Audrey Saget, le 9 février 2016 réédité le 2 décembre 2019
Si vous venez chez Imfusio, vous nous entendrez surement parler d’Economie du Mieux, ou de Fair Economy quand nous échangeons avec nos amis anglophones.
Vous serez peut-être interpellés au point de nous questionner…
Et si jamais vous passez votre chemin, voici quelques explications au cas où…
Comme de nombreuses personnes, lorsque la crise économique a éclaté en 2008, nous avons été attristés de voir que notre société n’était pas capable de prendre en compte les enjeux sociaux, de faire face à la complexité émergente, qu’elle avait tant de difficultés à se projeter dans le futur, toujours dans une quête du Plus.
Plus, plus, plus, plus…
Plus de richesse, plus de modèles, plus de procédures, plus de projets. Un « plus vite, plus haut, plus fort » continu sans se questionner sur comment est ce qu’on améliore l’existant ?
C’était la fin d’une époque…
C’était la fin d’un modèle…
Il était temps de nous ré-inventer.
Cette crise a réveillé chez Imfusio, l’envie de « faire ensemble».
Pour nous, la différence se jouerait là.
Nous avons donc pris le virage du collaboratif et de l’intelligence collective, à l’heure où beaucoup nous disaient encore : « C’est de la formation ? C’est de l’évènementiel » ?
Et nous, de répondre : « Mais non, c’est bien plus durable ! Nous voulons que les collaborateurs trouvent eux-mêmes les solutions pour retrouver la prospérité et transformer leur entreprise! ».
Ce changement de paradigme était l’opportunité pour les sociétés de faire enfin preuve de plus d’audace, d’être plus créatives, de se mettre au service du progrès collectif et non plus uniquement de la performance, de faire évoluer certaines choses avec une lenteur prudente mais durable.
Huit ans plus tard, ce qui relie les Imfusiens, c’est toujours cette volonté de ré-humaniser les organisations en adoptant de nouvelles façons de travailler ensemble.
Mais POUR QUOI ?
Parce que nous pensons que la performance économique ne doit pas être une quête effrénée, mais une heureuse conséquence du développement humain et organisationnel.
Et cette conviction, nous l’assumons chez nos clients, avec nos complices et partenaires, et au sein même de notre équipe.
Croire en l’économie du mieux, c’est donner du sens à la mission de chacun au sein d’une organisation, parce que finalement le salaire à la fin du mois c’est important, mais ça ne suffit pas.
Croire en l’économie du mieux, c’est faire en sorte que chacun trouve un intérêt individuel et collectif à l’amélioration du bien commun.
Croire en l’économie du mieux, c’est être convaincu que les modèles court-termistes n’ont plus voix au chapitre et qu’il faut (ré ?)apprendre à « voir loin, large, profond, penser à l’Homme et prendre des risques » comme le disait si bien Gaston Berger.
Croire en l’économie du mieux, c’est prendre conscience que notre défi n’est pas de retrouver la croissance. Le défi majeur de notre société, c’est de viser le mieux :
- Mieux travailler ensemble
- Mieux vivre ensemble
- Mieux grandir ensemble
- Mieux innover ensemble
- Mieux apprendre ensemble
- Mieux agir ensemble
Croire en l’économie du mieux, c’est même « entretenir une relation de confiance avec le doute et l’inconnu au point d’augmenter le sentiment de liberté » [1] .
Un monde nouveau émerge, ses contours sont encore flous mais une chose est certaine :
Le monde ne sera pas meilleur, il sera « juste mieux.»