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Ségolène Guitton

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Des films inspirants sur le travail, le management et le leadership …

Posted by Ségolène Guitton on 29/01/18 12:41

Un hiver gris et pluvieux ; comme un appel à des soirées cinéma cocooning, bol de thé chaud à la main ou seau de pop-corn réconfortant selon l’envie ou le besoin de calories…

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Topics: Inspiration, Cinéma

Transformation, pouvoir et amour

Posted by Ségolène Guitton on 17/05/16 00:00
 

Tout commence avec la découverte d’un l’atelier proposé par Adam Kahane sur “la méthodologie des scénarios”, à l’occasion de la sortie son livre : Les scénarios pour la transformation.

 

Galvanisé.e.s par l’enthousiasme de l’imfusienne (Audrey Jammes) qui avait participé à cet atelier passionnant, nous nous sommes toutes et tous plongé.e.s dans un autre ouvrage d’Adam Kahane :Pouvoir et Amour, théorie et pratique des transformations sociétales.

Une RÉVÉLATION !

Pouvoir et Amour : comme une évidence !

Le ton est donné dès la page post dédicace, avec cette citation de Martin Luther King :

Le pouvoir bien compris n’est autre que la capacité à réaliser ses objectifs. Il constitue la force nécessaire pour amener le changement, sociétal, politique et économique… Et l’un des grands problèmes de l’histoire est que les concepts de l’amour et du pouvoir sont généralement considérés comme des polarités qui s’opposent. Ainsi l’amour est-il trop souvent assimilé à l’abandon du pouvoir et le pouvoir au déni de l’amour. Le temps est venu de remettre les choses à plat. Il nous faut maintenant réaliser que le pouvoir sans amour est inconscient et abusif, et que l’amour sans pouvoir est affectif et anémique. … C’est justement la collision du pouvoir immoral et de la moralité sans pouvoir qui constitue l’une des crises majeures de notre temps »

Au fil des 196 pages, nous retrouvons notre cher “tête-coeur-tripes”, et toute l’adaptabilité et la patience dont on doit faire preuve lorsque l’on touche à des transformations, qu’elles soient organisationnelles ou sociétales. Car c’est bien l’humain qui est au centre, avec toute sa beauté et sa complexité.

Les facilitateurs.trices ne peuvent en effet se contenter de méthodes et d’outils : être empathiques, aimer l’autre, s’accorder en continu, font partie des compétences relationnelles à côté desquelles ils.elles ne peuvent passer. Et ce savoir-être ne va pas sans droit à l’erreur, sans cette part d’imperfection qui peut parfois inquiéter nos clients et qui est pourtant un passage nécessaire et si utile!

Facilitateur/trice = guerrier + sage-femme

Dans son livre Adam Kahane ne fait justement pas l’impasse sur ses échecs, ses peurs et ses tâtonnements en tant que facilitateur. C’est ce qui fait de ce livre un objet d’authenticité.

“Dans une société confrontée à des changements rapides, le développement de compétences d’apprentissage en continu et en co-création est plus important que le développement des stratégies elles-mêmes”

Vous l’aurez compris, Adam Kahane est un auteur à découvrir, lire et relire ! Bonne lecture et faites-nous part de vos impressions :)

Power without love is reckless and abusive,
and love without power is sentimental and anemic."

Power at its best is love implementing the demands of justice, and justice at its best is power correcting everything that stands against love.” -Martin Luther King Jr.

 
 
 
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Topics: Inspiration

Etre un salarié libre c’est possible !

Posted by Ségolène Guitton on 04/03/16 00:00

Qu’on se rassure, Imfusio ne va pas se transformée en cabinet d’avocat spécialisé en droit du travail ! non non non, nous comptons bien nous occuper encore et encore d’autonomie, de motivation et de leadership... !

Mais à la lecture d’un article paru le 25 février dernier sur IAATA.info (Information Anti Autoritaire Toulouse et Alentours) titré “Le Uber de la restauration débarque à Toulouse. L’indépendance, c’est l’esclavage”, notre sang n’a fait qu’un tour.

Pour vous donner l’eau à la bouche, voici quelques extraits choisis :

Profession : salariéE indépendantE

C’est marrant, tout de même, ces collaborations auto-entrepreneuriales. Ça ressemblerait presque à du salariat !

Mais d’ailleurs, quelle est la différence ?

Oh, trois fois rien. Si ce n’est que le/la salariéE est encadréE par un vieux truc lénifiant que l’on appelle trivialement le « droit du travail », tandis que l’auto-entrepreneur/se est libre, libre comme l’air, libre comme le renard libre dans le poulailler libre, bref, libre de fermer sa gueule.

C’est à se demander comment il peut encore se trouver des entreprises assez rétrogrades pour salarier leurs travailleurs.ses… On voit de tout, certes, mais quand-même !

Un peu d’autodéfense juridique

C’est la cour de cassation et le ministère du travail qui ont posé des limites au recours à l’auto-entrepreneuriat. A la différence du/de la salariéE, l’auto-entrepreneur/se doit exercer son activité en toute indépendance, et ne peut avoir aucun lien de subordination avec son/sa clientE.

Comment définir le lien de subordination ? Selon la cour de cassation, il « est caractérisé par l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner le manquement de son subordonné ».

Le ministère du travail, interpellé en 2010 sur le fait que de plus en plus d’entreprises avaient la fâcheuse tendance à utiliser des jeunes auto-entrepreneurs.ses pour mieux contourner le droit du travail, a précisé la notion d’activité indépendante :

« Une activité indépendante se caractérise essentiellement par le fait que celui qui l’exerce a pris librement l’initiative de la créer ou de la reprendre, qu’il conserve, pour son exercice, la maîtrise de l’organisation des tâches à effectuer, ainsi que de la recherche de la clientèle et des fournisseurs.

Tout autre est donc la situation de personnes, salariées ou engagées dans un processus de recherche d’emploi, à qui l’on demande de se déclarer comme auto-entrepreneur alors qu’elles travaillent en pratique sous l’autorité de leur recruteur » [3].

C’est une lourdeur administrative qui pourrait avoir des conséquences très malheureuses pour Take Eat Easy, si par malheur Jordan se révélait de nature procédurière ou si, moins probable, il lisait IAATA entre deux shifts. En effet, s’il arrivait à prouver qu’il existait un lien de subordination entre son « client » et lui, alors il risquerait de gagner assez d’argent pour découvrir le vrai sens du mot « indépendance ».

+ Lire l’article en intégralité

De quoi (ré)veiller les consciences face aux sirènes des entreprises, associations et autres organisations qui sous prétexte de modernité, d’agilité et de young attitude, s’autorisent à utiliser — le mot est faible — des jeunes auto-entrepreneurs épris de liberté.

Elles leur vendent du win-win sous prétexte que les contraintes administratives c’est … contraignant, qu’un contrat de travail c’est has been en 2016… et puis le précaire c’est tellement plus fat …

A la lecture de ces quelques lignes sur les cyclistes de Take It Easy, on a avant de dire : Etre innovant OUI, être agile OUI, être dans l’économie circulaire OUI, mais au final, quoi de plus challengeant que de mixer stabilité contractuelle pour ses collaborateurs et liberté organisationnelle ?

Tel est notre défi chez Imfusio : tous salariés + un apprenti, nous avons fait le choix de l’engagement consenti. Libres de rester, libres de partir. Offrir un cadre rassurant au service du sens, de l’autonomie et de l’engagement.

Les valeurs, ça va mieux en les appliquant !

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Topics: Inspiration, Humeur

Art, co-création et leadership

Posted by Ségolène Guitton on 19/10/15 00:00

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Cette rentrée 2015 est l’occasion pour nous de voir plus loin dans les organisations par le prisme de l’art !

Si la Harvard Business Review titrait en 2012 “Every Leader Is an Artist” et listait alors 12 critères artistiques permettant de juger du leadership de nos managers : Intent, Focus, Skill, Form, Representation, Imagination, Authenticity, Engagement, PLeasure, Human Significance, Context, Criticism, nous nous sommes interrogés avec notre partenaire Les Ateliers du Regard, sur la puissance de l’art comme vecteur de co-création et de cohésion.

Ainsi, le 13 octobre dernier, nous recevions Les Ateliers autour du thème “Co-construire, tout un art!”, pour un tête à tête intimiste et partagé avec La Joconde.

Mona Lisa s’est laissée découvrir pendant près d’une heure et demi pour notre plus grand bonheur… sensibilité, intellect et intériorité était au rendez-vous.

Lors de cet atelier, orchestré par Stéphane Coviaux, l’oeuvre de Leonard de Vinci ainsi prêtée à notre contemplation et à notre analyse, est devenue bien plus qu’un prétexte de conversation ; elle est clairement venue favoriser les relations interpersonnelles et la communication entre les participants.

Contempler une œuvre, témoigner de son ressenti et « écouter le regard » des autres :

Un très enrichissant travail collaboratif pour s’approcher de l’œuvre avec les autres. L’exercice, comme une parenthèse presque enchantée, consiste à se donner du temps, laisser libre cours à son ressenti et l’exprimer, apprendre à écouter l’autre pour enrichir sa propre analyse.

Cette métaphore très juste du monde de l’entreprise laisse une empreinte pleine d’espoir quant à la force du travail collaboratif d’une équipe ; de l’association de toutes ses forces pour bien travailler ensemble.”

- Noémi Angot-Niboyet, participante

Après un premier Atelier découverte à l’automne 2014, cette expérience nous a une nouvelle fois séduits et confortés dans le maillage de notre savoir-faire avec celui des Ateliers. Nous espérons pouvoir vous proposer bientôt d’autres rendez-vous.

En attendant, ne nous arrêtons pas en si bon chemin dans nos explorations créatives ; des Imfusiens se rendront ce jeudi à l’événement proposé par le Centre Pompidou autour du thème “L’art du Leadership*. Pour information, l’accès à cette conférence est libre, alors n’hésitez pas !


*”Le leadership est une qualité recherchée dans un grand nombre de domaines. On parle de leadership dans le monde des affaires, de la culture, de la science, des arts… Les structures et les individus doivent trouver le leur. Le leadership réoriente le management. Car le leader est le maître du changement. Il est l’architecte du système et son rénovateur. Il a besoin de vision, de création, de communication, de confiance et d’éthique. Il nous influence ! Faites le détour par des œuvres qui parlent de rapport entre les hommes, de gestion de groupe, de collaborateurs, de prospective…”

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Topics: Retour d'expérience, Inspiration

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